Un concert, véritable spectacle,
animé par un Paul Drouillon,
présentateur d'une soirée qui restera
gravée dans la riche histoire de la
Caecilia d'Echery. Hugues Berson, le tout
nouveau président, et ses deux
prédécesseurs dans la fonction, Bernard
Bouvier et Christophe Martinage,
pouvaient arborer à la fin de la soirée
un large sourire. La formation 1999,
subtil mélange d'anciens et de jeunes a
suscité les applaudissement nourris d'un
public conquis. Une phalange de jeunes
qui après des début prometteurs est
aujourd'hui arrivée à maturité. Les
musiciens dirigés tour à tour par
Arnaud Bouvier et Olivier Boehringer ont
donné toute la mesure de leur talent au
travers des compositions diverses. |
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Le clou de la soirée a été "le
boléro militaire", de J.Devogel. Une
véritable découverte pour le public, maîtrisé
avec art aussi bien par les solistes Patrick
Stocky au clairon, Pierre Jehel et Olivier
Boehringer à la trompette, Jean-Claude Kuhn au
bugle, Ludwig Drouillon er Hugues Berson aux
tambours, que par l'ensemble de l'orchestre.
Difficile aussi de rester insensible à la
direction humoristique d'un ami Fritz (alias
Jean-Claude Kuhn) satisfait pour une fois de son
sort. Le verre de blanc dans une main et le
kougelhopf dans l'autre, il a dirigé l'orchestre
en une interprétation légère et prémonitoire
"Die Kapelle hat gewonnen". Toujours
dans le domaine des chefs, Pierre Jehel a conduit
l'orchestre de manière magistrale jusqu'a
Leningrad. |
Qui ne se souvient du mois de Juillet 1998,
de ce mondial victorieux et de cette mélodie
lancée par les bleus "I will survive".
Samedi soir on a eu un beau remake non seulement
de la musique, mais aussi du fameux match France
- Brésil avec la complicité des jeunes de
l'USSM. Du football en musique, une première au
théâtre. |
L'émotion n'était pas absente samedi soir,
en premier avec la lecture d'un poème en
alsacien à la gloire de musiciens par André
Martinage. Une jeunesse que l'on a fêtée avec
les 25 ans d'Arnaud Bouvier. Bon anniversaire M.
le directeur, ont entonné saxo, trompettes,
clarinettes, flûtes, et autres percussions. De
l'émotion surtout avec cet hommage rendu à
Robert Obach, le président d'honneur de
l'harmonie Caecilia. L'homme, le dirigeant, le
musicien qui a incarné des décennies la
formation d'Echery. Samedi soir, il a manqué, la
mort dans l'âme, pour raison de santé, son
premier concert depuis... 1946. Pourtant, ses
amis musiciens savaient qu'il était avec eux par
la pensée. Et de lui dedier une mélodie
célèbre des blues Brothers "Everybody
needs somebody"... |
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